Une leçon de café au bord de la mer chez Eyna

Ceux et celles qui me connaissent bien savent que j'aime débuter ma journée avec un très bon café et que je préfère m'en passer s'il n'est pas à la hauteur de mes papilles. En Turquie, comme dans mon quartier à Montréal, je fréquente un nombre restreint d'endroits car j'ai découvert où se trouvait le meilleur café. Voici la liste de mes attentes, dans l'ordre:

1- Trouver un endroit sympa.

2- S'assurer de la qualité du produit.

3- Espérer une jolie vista et une chaise confortable.

4- Se fier à l'expertise de la personne qui le fera.

5- Pouvoir s'extasier sur la présentation du café servi.

6- Avoir la possiblité de changer de table pour mieux profiter de la vue.

7- Se pincer quand tout est parfait.

Toutes mes attentes étant comblées, je me gâte. J'ai donc commandé un 2e café avec un petit déjeuner menemen fait avec des oeufs brouillés alaturka et je suis retournée à ma table sous l'immense arbre caoutchouc de l'autre coté de la promenade.

Avant que je ne quitte, repute et comblée, Erhan m'invite à souper car il a fait mon plat préféré, le poulet Topkapi (prononcer topkapé). Je pense alors à ma bouteille de vin français pas encore ouverte qui se boirait bien avec son plat. Je suis revenue plus tard emmitouflée sur mon scooter (les soirées sont fraîches) en me tenant bien droite pour supporter ma côte meurtrie de la veille.

Je donnerai la recette plus tard de cet excellent poulet aux champignons.

Serefe (santé) et Çan Çana (de ton âme à mon âme) prononcer chéréfé et djan djana.

On a trinqué en turc. Merci Erhan de ton amitié et pour ton café tout à fait comme je l'aime.