Un dilemne chaud-froid

L'été ne veut pas partir. Il faut beau, entre 18 et 22, avec des nuits autour de 16. Le soleil s'incruste, parfois entre les nuages, mais offre encore un beau coucher coloré. Ici c'est le climat qui dicte les achats et les marchands sont en avance par rapport à leur clientèle en proposant déjà des vitrines de vêtements d'hiver: manteaux, pulls, vestes matelassées, tuques et bottes ont envahi les boutiques.

Et comme tout le monde est encore en chemise et petite veste, les magasins sont vides, personne n'achète. Les restaurants affichent déjà leur menu hiver avec des ragoûts, des soupes plus costaudes alors que les salades sont encore en demande. Les cafés et les bars retardent l'installation des foyers, les bûches sont empilées mais personne n'accoure pour s'y réchauffer.

Le bazar est dans la même situation puisque les crêmes solaires, les t-shirts à manches courtes, les sandales et les maillots ont été rangés pour la saison.

Les pantalons de coton sont remplacés par les jeans et les ensembles de jogging.

Les édredons, les couvertures de laine sont en vente avec des tapis plus chauds.

Même les pashminas ne sont plus de coton léger ou de soie mais d'un tissu plus hivernal.

Le dilemne ici c'est que personne n'est encore attiré par les achats d'hiver au grand désarroi de tous les vendeurs et le résultat est un grand bazar pratiquement vide, du rarement vu!