mardi 27 novembre 2012

Mais c'est qu'elle va me manquer

De l'aube au coucher du soleil, elle accompagne ma journée et je vais m'en ennuyer.
Ma mosquée se nomme Akkadja Çami (se dit djami) et elle est située sur la rue voisine au petit carrefour.
Elle a fière allure ma mosquée.
Elle sert aussi pour annoncer au haut parleur les décès en nommant la personne décédée et les noms de sa famille immédiate ainsi que l'heure de la cérémonie. Ici on enterre la personne décédée dans les 24 heures suivant la mort et c'est le rôle du muezzin de transmettre publiquement les informations nécrologiques pour avertir les habitants du voisinage.
Le muezzin annonce l'heure de la prière cinq fois par jour du haut de son minaret partout dans le monde musulman. En Turquie, personne ne s'arrête, aucun signe religieux dans les rues sauf quelques hommes qui, surtout le vendredi, vont faire leur prière. Mais ici dans un pays laïc, comme chez nous dans les églises, les mosquées ne sont pas très fréquentées.
J'appelle ce moment, mon instant d'opéra, sans irrespect avec une pointe d'humour car j'adore et je profite de l'instant pour en faire un moment de méditation, souvent orientée sur la gratitude. Ma mosquée est belle de jour comme de nuit.

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