Bonhomme bonhomme sais-tu jouer... dans la rue?

Les turcs adorent jouer au backgamon et à une sorte de jeu de domino, c'est le passe-temps préféré des hommes à la retraite et on les voit partout, dans les marchés ou sur les trottoirs.

Les ados ont leur jeu d'échec et les plus jeunes peuvent jouer à la marelle peinte sur le sol dans le parc.

Pour afficher leur menu, certains restaurants utilisent des personnages en bois comme présentoir à l'extérieur.

Les petits métiers sont partout présents sur les trottoirs, pratiqués surtout par les hommes habiles à manipuler leurs instruments: cordonnier, souffleur de verre, aiguiseur de couteau, sculpteur de cuillère de bois, cuisinière de pet de nonne, vendeur de simit, ici avec Josette qui s'en marchandait un, vendeur de sucreries dans le marché, marchand de crême glacée qui utilise non pas une cuillère à boule mais une grande spatule avec une lame au bout et aussi des pêcheurs qui réparent leur filet.

Certains ont un sens de l'humour qu'ils affichent fièrement dans leur dos.

Hélas, la rue a aussi son lot de bedaine à l'air, uniquement celle d'étrangers qui n'ont aucun respect envers la population locale et s'affichent ainsi aussi bien dans les rues que dans les marchés publics. En les voyant, je me demande tout le temps dans quelle sorte de miroir ils se regardent ou alors leur critère de beauté diffère du mien!

Des mannequins de plastique, plutôt rondes, annoncent des vêtements de grandes tailles; enfin les modèles filiformes ont maintenant de la compétition. La rue est certainement pour moi le merveilleux microcosme d'une société vivante et présente que j'adore photographier.