lundi 22 octobre 2012

Parlant de thé...

Avant même de dire merhaba, les turcs vous demanderont si vous voulez un çay. C'est une façon d'entrer en contact et pas du tout une forme de mercantilisme. Ils le font tout le temps, entre eux et avec tout le monde car ils boivent en moyenne trente tasses par jour et c'est toujours pour eux le début d'une conversation. Le çay est définitivement la boisson nationale davantage que le café turc ou le raki!
La Turquie produit environ 6% de la production mondiale, surtout dans la région de Rize dans le nord-est du pays, le long de la mer noire. Traditionnellement, c'est le thé noir en feuille et non en poche qui sert à faire le thé dans une double bouilloire.
Lorsque l'eau bout dans la théière du bas, il faut la verser sur les feuilles dans la théière du haut et l'infuser 20 minutes. Au contact de l'eau bouillante, les feuilles montent à la surface et lorsqu'elles retombent, le thé est prêt à servir dans de petits verres de vitre en forme de tulipe. En fait, on doit verser seulement un quart du thé infusé dans le verre et le remplir avec l'eau chaude que l'on aura remis à bouillir dans la théière du bas sinon le thé sera franchement trop fort.
On sert toujours le çay avec des cubes de sucre et dans ce cas-ci, on m'a apporté le sucrier avec une paire de pince. Les commercants ont tous une facture ouverte dans un café près de leur magasin qui leur livrera le thé à tout moment et en fin de journée, le garçon de café refera son trajet pour ramasser les tasses vides.
À Montréal, j'ai trouvé, chez Akhavan sur la rue Sherbrooke ouest, ce genre de théière avec les petits verre en forme de tulipe. C'est que j'aime bien maintenant servir le thé de cette façon!

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