vendredi 24 août 2012

La grande question

Plusieurs osent me demander si je préfère la Turquie à la Grèce?
Je répondrai que c'est comme si je devais choisir entre ma petite fille Chanel et son frère Julio. Parfois Chanel me fait rire, parfois Julio fait le fou et m'amuse mais je les adore tous les deux.

Une visite à AntiParos avec mes zamours en 2008
 
 La Grèce a été mon grand coup de foudre, le premier émoi amoureux de mes seize ans à Montréal fut grec, je me suis fiancée et dé-fiancée à Athènes avec un avocat grec dans les années 1963 et  j'ai eu un immense coup de coeur avec Paros lors de mon premier voyage en 1987. J'ai donc un lien privilégié et très intense avec la Grèce. Je l'ai aimée d'amour et je l'aimerai toujours.

Mais une fois que j'ai refermé la porte à Aliki, je suis passée à ailleurs et c'est en Turquie dans le sud-ouest que j'ai atterrie. Je n'ai aucune nostalgie de la Grèce car j'ai la tête tellement pleine de tant de si beaux souvenirs, je n'ai qu'à plonger dans ma mémoire pour y retrouver un moment magique de ma vie à la grecque!

J'étais en Turquie le 21 septembre 2001 au moment où le monde entier avait les yeux rivés sur le monde musulman et j'ai été surprise par l'hospitalité et les sourires des turcs. J'ai aimé leur bouffe variée et si goûteuse,  j'ai été éblouie par des paysages magnifiques,  j'ai dormi et mangé dans le train bleu entre Istanbul et Ankara, j'ai vu la Cappadoce du haut des airs en montgolfière à 5h le matin au lever du soleil, j'ai marché dans une vallée au bord d'une rivière et dégusté une belle truite dans un petit resto au bord de l'eau, je me suis recouverte de boue chaude et douce dans un sauna familial à Pamukkale et je me suis baignée dans le lac Egirdir au plancton vert. J'ai fréquenté les champs de coton et participé à la cueillette; le coton turc a belle réputation et il vaut bien un bon mal de dos.


Un champs de coton près de Dalyan
 
J'ai appris à fumer la pipe à eau à Istanbul par une soirée fraîche de fin novembre et ce n'est pas évident quand on ne touche plus à la cigarette depuis 50 ans. Même l'écrivain Pierre Loti était grand amateur de shisha.
 
Au Café Pierre Loti à Istanbul

Sur une terrasse chauffée de Sultanahmet 
 
Bref, je suis revenue enchantée en me promettant de retourner un jour dans ce pays fabuleux, riche en paysage et en site archéologique avec des citoyens absolument charmants et accueillants. Et c'est ainsi que j'ai décidé l'an passé de découvrir la Lycie que je ne connaissais pas et c'est à Fethiye dans le sud-ouest que je m'étais installée et où je retourne dans une dizaine car il y a tant à voir et à revoir.

Le lac de la Vallée Secrète 
 
Ma table à Akkaya Garden
 
Et surtout parce que c'est dans ce pays que l'on peut manger perché tout en haut d'un arbre où on y a construit des bancs coussinés colorés autour d'une table ronde en forme de nid faits avec des lianes...

Le merveilleux site d'Akkaya Garden

Yaka Park près de Tlos 
 
... ou manger par terre sur des tapis turcs avec plein de coussins dans des plateformes de bois individuelles et supendues au dessus d'une rivière...

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